Si tu te sens complètement largué dans les débats geeks, c’est ici que ça se passe ! On décrypte les termes tech indispensables.
Tu veux épater ton collègue Jean qui proclame à tout va que Java et JAVASCRIPT c’est le même combat, élargir tes connaissances ou faire bonne impression à un futur employeur ? On a ce qu’il te faut ! Tu pourras toujours compter sur ces quelques notions tech pour retomber sur tes pieds. Une crédibilité de fer et un répondant assuré en toutes circonstances, à condition que tu saisisses le sens de ces définitions (ambiance anglophone garantie).
On t’explique les termes à connaître pour faire mouche dans le monde de la tech !
API (Application Programming Interface ou interface applicative de programmation)
Solution informatique qui permet à plusieurs logiciels de communiquer entre eux et d’échanger des données. Une API permet donc d’enrichir un logiciel ou une application avec les fonctionnalités d’un autre programme et d’en importer des données. Elles permettent ainsi, en tant qu’utilisateur, de comparer les prix de billets d’avion sur un site unique grâce aux données d’autres sites, d’envoyer une newsletter ou de générer automatiquement un évènement sur votre calendrier Google à partir de formulaires remplis au préalable sur un site annexe ou encore de connecter plusieurs de vos réseaux sociaux, comme Facebook et Instagram, entre eux.
Back-end/front-end
Ensemble des éléments d’un site web destinés à être visibles (front) ou non (back) par l’utilisateur. Un développeur front-end est en charge de tout ce qui touche à l’ergonomie et la navigation d’un site-web afin d’en assurer un usage facile et une interface agréable. Dans ce cadre, il lui est indispensable de maîtriser les langages HTML et CSS avec idéalement des notions supplémentaires de JavaScript et PHP. Un développeur back-end gère quant à lui toutes les opérations “en arrière-plan” qui assurent le bon fonctionnement du front-end, incluant le serveur, l’application et la base de données. C’est la partie immergée de l’iceberg et elle requiert généralement des compétences dans les langages PHP, Ruby et Python.
Lorsqu’un développeur maîtrise à la fois le back-end et le front-end, on parle alors de full stack mais en pratique cela reste assez rare car le back et le front requièrent chacun des aptitudes et une gestion très spécifique.
Intéressé.e par les métiers du développement web et web mobile ?
BO (Back Office)
Ensemble des fonctionnalités d’un site ou d’une application uniquement visible par l’administrateur et non par les utilisateurs, et donc gérées par un développeur back-end. Celles-ci permettent de configurer et paramétrer le site : ajout ou modification de produits ou de pages, gestion des utilisateurs ou du référencement, création de pages… En bref, ce sont les “coulisses” d’un site web.
Agile
Méthode de gestion de projet (ou de produit) itérative et collaborative qui place le client (ou toute personne en interne à l’origine du projet) au centre. Ce dernier est impliqué dans chaque phase du projet, depuis le commencement jusqu’à la fin, afin d’apporter du feedback et d’accélérer en conséquence le développement d’un logiciel. Cette approche est née dans les années 70 et 80 à partir des méthodes innovantes d’entreprises japonaises comme Toyota et Honda. En 2001, 17 experts américains ont rassemblé ces principes dans un manifeste officiel, qui sert de ligne de conduite et qui se base sur 4 grands pilliers : la collaboration, l’esprit d’équipe, la relation client (ou la relation avec les utilisateurs clés impliqués dans chaque étape du projet), l’application et l’acceptation du changement (à savoir la flexibilité et la capacité d’adaptation face aux feedbacks du client et/ou des utilisateurs clés).
Recette utilisateur
Étape dans le développement d’un projet qui consiste à réaliser des tests afin de vérifier la conformité du produit (en l’occurrence ici un site ou une application) en cours. Elle consiste d’une part en une “recette technique”, à savoir un contrôle des caractéristiques techniques du produit (performance, exploitabilité) et d’autre part en “une maîtrise d’ouvrage” qui évalue la bonne fonctionnalité du produit selon le cahier des charges établi. Une fois les tests validés, les bugs corrigés et les modifications apportées, une mise en service d’un premier site “pilote” est lancé pour le tester en conditions réelles.
MEP (mise en production)
Phase d’utilisation d’un programme ou d’un logiciel sur des données réelles et pour la réalisation effective d’un projet. Elle intervient après la validation du produit par la série de tests techniques et fonctionnels de la “recette utilisateur”. Cette étape permet de s’assurer que le produit est à la fois conforme aux attentes définies dans le cahier des charges et qu’il fonctionne correctement avant de l’implanter dans les ordinateurs de l’entreprise ou du client.
A/B testing
Expérience menée sur un site ou une application afin de tester des hypothèses d’optimisation selon une variante de référence. L’analyse des performances par la suite permet d’évaluer ce qui marche, ou non, sur l’audience en observant la version qui a eu le meilleur impact et le plus haut taux de conversion. Les deux versions, A et B, peuvent être sur une même url ou sur une url distincte (on appellera alors ça du “split url testing”).
Code source
Texte qui traduit, sous forme de fichiers textes mélangeant mots et signes, les instructions du programmeur dans un langage lisible et compréhensible par l’Homme. Ces instructions indiquent le fonctionnement et le rendu visuel configurés pour un logiciel, un jeu, une application ou une page web. Sur les blogs par exemple, on retrouve du langage de programmation HTML comme code source pour définir la présentation des articles, le style des textes et le placement des images… De nombreux autres langages de programmation, tels que JavaScript, PHP, Phyton… permettent de coder. Ils ont chacun leurs spécificités.
Wireframe (ou maquette fonctionnelle)
Maquette d’une interface pour définir ses composants avant sa création. Elle illustre le design général d’un site ou d’une application, la répartition des textes, visuels, onglets et autres composants, dans un croquis simplifié. L’accent est mis sur l’aspect fonctionnel et la navigation et non le rendu visuel, qui sera définit plus tard. Le but est ici d’établir si la structure répond aux objectifs et aux besoins établis. Parmi les outils les plus connus pour concevoir un wireframe, on retrouve Axure (logiciel), Invision (application), Mockflow (application) et Baslamiq (logiciel).
Blockchain
Technologie qui permet de stocker et transmettre des informations en toute sécurité et sans organe central de contrôle. C’est une sorte de gigantesque base de données ouverte à tous (publique) ou réservée à un panel d’utilisateurs (privée) qui conserve dans son historique une trace de tous les échanges effectués. On peut donc l’assimiler à un grand livre auquel tout le monde pourrait accéder et dans lequel chacun pourrait écrire et contribuer de façon anonyme mais indélébile. La première blockchain a vu le jour en 2008 avec la monnaie numérique Bitcoin, créée par un développeur japonais. Désormais, les blockchains sont utilisées pour le transfert d’actifs (monnaie, votes…), comme registres pour tracer des produits ou pour automatiser des contrats. Elles peuvent s’appliquer à toutes les industries.
AI (Artificial Intelligence ou intelligence artificielle)
Ensemble de technologies destinées à reproduire l’intelligence humaine à travers des machines. Cette notion est née en 1950 avec le mathématicien Alan Turing qui souhaitait conférer une forme d’intelligence aux ordinateurs. Son « test de Turing » est maintenant une référence : si un sujet interagit à l’aveugle avec un autre humain puis avec une machine sans remarquer la différence, le test est validé. Une utilisation particulièrement courante de l’AI est la reconnaissance vocale : elle retranscrit des propos oraux à l’écrit, tout comme la vision artificielle permet de détecter des éléments d’images pour les classer ou par exemple pour taguer quelqu’un sur Facebook.
IoT (Internet of Things ou Internet des objets)
Concept dans lequel les humains, personnes et objets se voient attribués des identifiants uniques et sont connectés entre-eux afin de communiquer, échanger et collecter des données. Il s’agit en somme de la matérialisation d’Internet dans le monde réel. En pratique, cela peut par exemple concerner une personne qui porte un pacemaker ou une montre d’activité, un animal doté d’une puce électronique ou un objet connecté dans la maison qui se commande par wifi. Chaque objet pour être connecté possède sa propre adresse IP mais peut interagir dans une infrastructure Internet existante. Ce concept, qui vu le jour en 1999 par l’entrepreneur britannique Kevin Ashton, est plus actuel que jamais.
Et voilà maintenant tu sais tout sur les termes tech à connaitre dans le métier.
Et, si ta soif d’apprendre n’est pas satisfaite, tu peux toujours retrouver nos autres articles sur le blog !
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