L’ACCESSIBILITÉ WEB : C’EST QUOI ?#1

Aujourd’hui on s’intéresse à l’accessibilité web, à savoir qui est concerné et quels sont les normes d’accessibilité existant sur le web.

<L’ACCESSIBILITÉ WEB : DÉFINITION/>

« L’accessibilité web, ou accessibilité numérique, permet de rendre les contenus et services d’internet accessibles au plus grand nombre d’utilisateurs, et particulièrement pour les personnes en situation de handicap ». Deastanceservices 

Un site accessible permet aux personnes en situation de handicap d’interagir via des technologies d’assistance commeJawsouNVDA, qui permettent une synthèse vocale du contenu en ligne. Mais si un site ne répond pas aux critères d’accessibilité, ces technologies d’assistance vont avoir du mal à lire le contenu proposé en ligne. 

<QUI EST CONCERNÉ ?/>

Savais-tu qu’il y avait environ1 milliardde personnes qui souffrent d’un handicap de forme physique, visuelle ou auditive qui peut entraver leur navigation sur le web ?  

 On recense dans le monde : 

  •  285 millions de personnesmalvoyantes. 
  • 300 millions de personnes atteintes de daltonisme. 
  • 700 millions de personnes atteintes de dyslexie. 

En plus de cela, environ600 millionsde personnes dans le monde ontplus de 65 anset peuvent donc avoir des difficultés à naviguer sur le web à cause de leur âge. 

<LES AUTRES PATHOLOGIES/>

Un site codé de manière accessible ne prend malheureusement pas en compte toutes les pathologies. La myopie, la dyslexie ou encore l’arthrose ne sont pas considéré comme des handicaps lourds, mais empêchent quand même les personnes qui en souffrent d’avoir une navigation simple. 

Sur celien, vous aurez un aperçu de ce que voit une personne atteinte de dyslexie lorsqu’elle lit un texte. Vous êtes toujours là ? Oui, alors continuons. 

Ici, vous apercevez la vision d’une personne atteinte de dégénérescence maculaire. 

<LES 4 GRANDS PRINCIPES DE L’ACCESSIBILITÉ/>

LesWCAG 2.1(Web Content Accessibility Guidelines) est un ensemble de recommandations visant à améliorer l’accessibilité des sites internet. Ces réglementations font partie de celles du W3C qui définit le standard du web pour tous. 

Ces recommandations s’articulent autour de 4 grands principes et 12 lignes directrices :

1. Être perceptible

  • À titre d’exemple, un contenu non-textuel doit être accompagné de son équivalent textuel selon les besoins de l’utilisateur : grands caractères, braille, synthèse vocale, symboles ou langage simplifié. 
  • Il est également important de créer une solution de remplacement aux médias temporel (audio ou vidéo). Cela peut se faire par de la transcription textuelle, un système de sous-titrage automatique et/ou la transcription en langue des signes 
  • Le contenu doit être adaptable, c’est à dire pouvoir se présenter de différentes manières sans perte de structure ou d’informations (par exemple avec une mise en page simplifiée) 
  • Il doit également être distinguable, de par les couleurs, contrastes, le son réglable ou la distinction entre le premier plan et l’arrière-plan. 

2. Être utilisable

  • Toutes les fonctionnalités doivent être accessibles à partir du clavier grâce à la tabulation. 
  • L’utilisateur doit avoir suffisamment de temps pour lire et utiliser le contenu (éviter le défilement automatique, et les images trop rapides dans une vidéo). 
  • Il ne faut pas mettre en ligne du contenu susceptible de provoquer des crises (rapidité de passage, clignotement de bannières). 
  • Il faut aider l’utilisateur en lui fournissant des éléments d’orientation pour naviguer sur le site et s’y retrouver (plan du site, titre, liens) pour éviter de perdre sa navigation et sa souris.  

 3. Être compréhensible

  • Le contenu doit être lisible et compréhensible de tous. Les abréviations et le jargon doivent être accompagnés d’explications et la langue doit être précisée, en particulier pour les personnes dyslexiques et autistes. 
  • Les pages doivent fonctionner de manière prévisible. 
  • L’utilisateur doit être guidé afin d’éviter au maximum les erreurs de saisie (correction, pré-remplissage dans les formulaires, aide contextuelle…).

4. Être robuste

  • Le contenu doit pouvoir être interprété de manière fiable par un grand nombre d’agents utilisateurs. C’est à dire que la compatibilité entre les agents utilisateurs et les technologies d’assistances (comme Jaws et NVDA mentionnées au-dessus) doit être optimisée. 

Ces mesures sont cohérentes avec la norme française : leRG2Aqui s’organise en 13 thématiques. 

Aujourd’hui encore, 70% des contenus digitaux ne sont pas accessibles. Ce chiffre, d’autant plus en considérant le contexte actuel, semble inacceptable. Avec la crise sanitaire du Covid-19, le web devient l’un des principaux canaux de communication. Toutefois, on omet 20% de la population mondiale qui se trouve être en difficulté pour naviguer. 

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